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Date de création : 15.04.2009
Dernière mise à jour : 20.04.2009
19 articles


le tarikha

Publié le 17/04/2009 à 12:00 par papasy
le tarikha
Fondée par Abdoul Abbas Ahmad Ibn Mohammad Al Mokhtar At- Tidjâni, la Tidjaniyya reste avant tout liée à la vie et à l’enseignement de ce Cheikh. Né en 1150 de l’hégire (1737), à Aïn Mahdi, village algérien dans le Djebel Amour, les dons exceptionnels d’Ahmad, lui ouvrent aisément les portes du savoir. C’est ainsi que, selon toutes ses biographies, à l’âge de sept ans, il mémorisa tout le coran. Il s’attache par la suite à maîtriser les sciences coraniques et toutes les disciplines enseignées à l’époque. C’est ainsi qu’il se rendit à la Qarawiyyine de Fez en 1758, puis à Abyad et à Tlemcen. De là, il effectua le pèlerinage à la Mecque alors qu’il n’était âgé que 36 ans. En Arabie et au Caire, Ahmad, toujours assoiffé de savoir, s’affila aux confréries de l’époque : Qâdriyya, Taybiyya et surtout Khalwatiyya « voie d’ascèse modérée, conciliant science et action, et tenant le plus grand compte de nécessités sociales et la vie en communauté1.

Au terme d’un voyage particulièrement riche, notre Cheikh s’en retournera au Maroc. Il se fixa, quelques temps après, au Sahara précisément à Ibn Sénéghoune, se consacrant à une série de dévolutions jusqu’au jour où il eut une révélation, par laquelle il lui fut enjoint de fonder la confrérie Tidjanyya, annoncée du reste par le Cheikh Mahmoud Al-Kourdî.

Nos investigations, nous ont permis de recueillir, de la bouche même des descendants des grands disciples, les circonstances de la révélation, au terme de laquelle Dieu honora le Cheikh Ahmed du titre de grand élu. Qu’il me soit permis de trahir quelques « secrets », pour dévoiler de l’extérieur certaines données :


Lors de son élection par Dieu Ahmad vit un éclair


où il était écrit : Ahmad tu est le grand élu


Cette vision ne l’étonna point. Il entendit, par la suit,


la voix du Prophète Mohammed qui lui disait..


Je suis ton professeur. Je vais t’apprendre la Tarika


qui servira à tous les musulmans. Désormais, rejette


toutes les autres affiliations antérieures à celle-ci.


Puis, le Prophète l’orienta vers Fez et lui demanda


d’y faire un lieu d’apprentissage de sa Tarikha.



C’étais aussi le vœu du disciple, secrétaire et ami du Cheikh : Sayyidî Ali Al-Harâzim. At Tidjani y fonda une Zaouïa en 1798, mais Fez était aussi une ville d’intellectuels, donc de gens prompts à tout critiquer.

Mais le Cheikh, armé de solides connaissances intellectuelles, sou tendues par une extraordinaire spiritualité, réussit non seulement à déborder des savants Fâssis, mais à compter parmi ses disciples le souverain du Maroc de l’époque : Moulâye Slimane. Alors, la Zaouîa de Fez attira toutes les couches de la société et réussit toujours à les combler, malgré la diversité de leurs sollicitations. Le Cheikh mourut en 1230 de l’Hégire (1815), à l’âge de quatre-vingt ans. Vie bien remplie, uniformément consacrée à parfaire l’homme, en lui faisant passer les étapes qui purifient son cœur, son esprit et son âme. En d’autre termes, son enseignement vent faire du simple homme un bon musulman, et du musulman un élu de Dieu.


Du reste, la Tidjanyya ne recrute ses membres qu’au sein de l’Islam, et ne leur délivre le « Wird » que pour mieux pratiquer cette religion insondable.

Aussi une telle confrérie s’affirma –t-elle très vite comme un agent très puissant d’islamisation


Sous la houlette du Cheikh Ahmed At – Tidjâni, la nouvelle confrérie, tel un puissant phare, irradia la lumière Mouhamadienne aux quatre coins de l’horizon. Ainsi les zaouïas de Fez et d’Aîn Mahdi illuminèrent toute l’Afrique du Nord. Le résultat ne se fit point attendre : la Tidjanyya remporta, très tôt, des succès éclatants. La forte personnalité du Cheikh Ahmad, rencontrant en écho des disciples de la trempe de son secrétaire et ami, Seydi Ali Al-Harazîm, la communauté tidjanite se signala comme un foyer d’érudition, de sagesse de raffinement et d’illumination mystique.

Dans le même ordre d’idée, le Cheikh Mohamed al-Gbâli fut envoyé aux Lieux Saint de l’Islam afin de diffuser la Voie tidjani en Orient. C’est auprès de ce vénéré Cheikh qu’El Hadj Omar acquerra sa deuxième initiation. Al-Ghâli perfectionna ses connaissances mystiques. Son initiation atteignit alors un tel degré de perfection, que sur l’ordre de Cheikh Ahmed At-Tidjâni, prenant le prophète Mohamed à témoin, qu’El Hadj Omar fut investi Khalife de Tidjanyya. Il eut alors le double privilège de répandre, d’un coup, l’Islam et la Tidjâniyya.

Mais auparavant, le zèle du Cheikh Mohammad al-Hâfiz al Mokhtar b. al Baddi ouvrit la zone saharienne à la Tidjâniyya. Investi vers 1780, alors qu’il était de passage à Fez, de retour des Lieux Saints de l’Islam, par Cheikh Ahmed At-Tidjâni en personne, le Cheikh Mouhammad AL Hâfiz répandit la Tidjâniyya au sein de sa communauté, les Ida – Ou – Ali de Mauritanie, avant que ses disciples n’étendent la nouvelle confrérie dans le Sahara.

Son succès fut tel, qu’en 1830, à sa mort tous les Ida-Ou-Ali étaient Tidjanis. C’est du reste pour cette raison qu’on parle « tidjânisme hafizien ». Notons aussi que le Cheikh Al-Hâfiz figure dans les chaînes d’initiation mystique de Cheikh Omar et du Cheikh El Hadj Malick Sy.

Comme le Cheikh Mohammed Al-Hâfiz pour les Ida-Ou-Ali, Cheikh Omar réussit aussi la prouesse de faire rimer Toucouleur et Tidjâne. Cheikh Omar eut le privilège de diffuser, sur sue vaste échelle, la Tidjaniyya en Afrique sub-saharienne. La bibliographie d’El Hadj Omar ainsi que l’histoire de son jihâd étant généralement connues, qu’on nous permette de résumer les faits, en renvoyant ceux qui sont soucieux de plus amples informations, aux travaux de l’historiographie coloniale sur le sujet. Nous pensons aux études de Mage, Delefosse, Gaden, et aux thèses récentes de David Robinson, Madina Tall et de la nôtre. Il importe à présent d’examiner, à la lumière du jihâd omaricn, la contribution de la zaouîa tidjâne du Sénégal, à l’éveil de la conscience nationale sub-saharienne en général, sénégalaise en particulier.

















Commentaires (1)

Ismail Abu Adam le 29/05/2011
Salam alaykoum,

Il est obligatoire pour tout musulman de suivre le Coran et la Sunnah authentique celon la compréhension des pieux prédecesseurs. Hors la Tariqa tydjanya ne répond pas à ces condition, elles s'y opposes.

C'est pourquoi les savants de l'islam ont expliqué que cette tariqa tydjanya est un groupe égaré et ont vivement mis en garde contre elle.

Parmis les erreurs et inventions égaré de ce groupe figure le faite de pouvoir voir le prophète Muhammad sal Allah alayhi wa salam en état d'eveille !

voir leurs livre "Boghia p.209". Egalement Les Tijanis ont fais de la tombe d'Ahmed Tijani un lieu d'adoration, d'Ailleurs la Photo de ce meausolé sert parfois de décor dans les maisons des Tijanis et ils la montre très fièrement dans leurs sites internet. Pourtant la construction de mausolé est clairement interdite en islam, celle-ci poussant les gens a l'adoration d'autre qu'Allah ce qui est interdit.

L'ancien Mufti d'Arabie Saoudite cheikh Bin Baz qu Allah lui fasse miséricorde disait :

" Sans aucun doute, la Tariqa (ordre soufi) du tidjanisme est une innovation et les musulmans ne sont pas autorisés à suivre les Tariqas innovés, que ce soit le tidjanisme ou autre. Au contraire, ils doivent suivre et adhérer à ce qui a été révélé au Messager (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam), parce qu'Allah a dit : Dis: "Si vous aimez vraiment Allah, suivez-moi, Allah vous aimera alors et vous pardonnera vos péchés." Saint Coran (extrait de la fatawa, voir ici le lien complet http://www.alifta.net/Fatawa/fatawaDetails.aspx?BookID=13&View=Page&PageNo=1&Pag eID=765

Tout cela ne sont que quelques exemple de leurs egarement, c'est pourquoi je vous conseil de ne en parler en bien sur votre site, ceci afin d evité d egaré directement ou indirectement les gens, vous voici avertit j espere que vous prendre acte de cela afin de ne pas en porté la responsabilité le jours du Jugement.




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